Sans titre

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Née à Fécamp, elle fait ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen et sort diplômée en 1958. Elle travaille à l’huile ou au pastel des paysages illuminés. Janou Le Goy expose en France et à l’étranger (Suède, Etats Unis, Japon, Allemagne…) et participe à différents Salons. Elle est Sociétaire du Salon d’Automne de Paris et est responsable du Groupe Synthèse Comparaison à Paris.

Composition

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Gisèle Lemaure expose depuis 40 ans à Rouen et dans les salons des grandes villes. Elle a reçu plusieurs prix dont la Médaille du Salon de Rouen.

Margot, la Reine !

Alain Lecesne a reçu de nombreuses récompenses de 1962 à 1995, tant dans les salons régionaux qu’à Paris et à l’étranger, il a été lauréat d’Art Expo à New York en 1983. À Louviers il a été retenu pour créer deux œuvres : une mosaïque au fronton de l’école Jean-Moulin, rue du Gril, et le rideau de scène du réfectoire du collège Le Hamelet. 

Sans titre

Peintre et sculpteur Jean-Marc Lange passe son enfance à grand Quevilly et intègre l’Ecole des Beaux-arts de Rouen en 1961 ce qui lui permettra de séjourner à la villa Médicis en 1966. La découverte de l’Italie va nourrir sa pratique en y apportant de la lumière et de nouvelles formes. D’autres voyages vont influencer sa peinture comme la Russie, le Maroc lEgypte. En parallèle de son oeuvre peinte il se consacre à la gravure, la lithographie et la sculpture. Dans les années 70, Tony Larue alors Maire de Grand Quevilly confie à Jean-Marc Lange la réalisation de plusieurs sculptures pour la ville : pour le collège Claude Bernard en 1972, pour le groupe scolaire Jean Moulin en 1976 et pour l’esplanade de l’hôtel de ville en 1978.

Composition IV (6305)

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Le peintre cubain Wilfredo Lam, de renommée internationale, est l’initiateur d’une peinture métissée alliant modernisme occidental et symboles africains ou caribéens. Il a côtoyé tous les mouvements d’avant-garde de son époque – cubisme, surréalisme, CoBrA – qui incitent à la liberté, favorisent l’accès à l’inconscient ou explorent le merveilleux, à travers l’automatisme graphique. Mais Lam affronte également les problèmes du monde ; il poursuit dans son oeuvre le même combat que son ami Aimé Césaire :  » peindre le drame de son pays, la cause et l’esprit des Noirs « . Il a ainsi inventé un langage propre, unique et original, pour  » défendre la dignité de la vie  » et  » saluer la Liberté « .

La dissolution du blanc ouvre la porte du jardin obscur

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La dissolution du blanc ouvre la porte du jardin obscur est un dessin qui a été réalisé dans le cadre de l’exposition « Charpentes épanouies ». Étude préparatoire à la peinture murale, il se distingue de sa grande sœur en développant une ambiance et des détails différents de la peinture réalisée in situ. L’armoire schématisée au centre devient le seuil d’un ailleurs possible en perdant son usage initial. Cette perte fonctionnelle et symbolique est un gain inédit : la dissolution du blanc (le blanc de maison, le blanc du mariage) ouvre la porte du jardin obscur (le jardin intérieur, l’intimité). La femme s’affranchit de son ouvrage domestique par la culture intérieure chère à Christine de Pizan (autrice médiévale de La Cité des Dames, considéré comme le premier texte féministe de la littérature française).

Artiste et poétesse, Sandra Lorenzi questionne notre relation aux milieux en tant que substrat historique et politique aussi bien que territoire fertile, habité par une multiplicité d’êtres. Conçus à partir d’entités matérielles, énergétiques ou symboliques a priori étrangères les unes aux autres (figures, objets, architectures, espèces végétales, minéraux…), ses dessins, sculptures et installations nous amènent à composer des récits alternatifs à l’Histoire en place. Elle déploie une œuvre réparatrice où la question du «prendre soin» est centrale. Au fil de ses expositions, elle réinvente littéralement les outils et les concepts de cette reconstruction.

Sandra Lorenzi est diplômée de l’école nationale supérieure d’art de la Villa Arson (Nice), en 2009. Son travail a été présenté depuis dans des institutions et des galeries en France et à l’étranger (Palais de Tokyo, Bozar, Laznia Center for Contemporary Art, South African National Gallery, Mac Lyon…). Elle a été chargée d’enseignement artistique à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse de 2012 à 2019. Elle enseigne à l’école supérieure des arts d’Annecy Alpes. Elle est égale-ment artiste-intervenante au sein du «Laboratoire EspaceCerveau» de l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne.

Crayon polychrome, mine de plomb sur papier Canson.

Still life: pewter jug & eggs

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Henry W. Jones est né à Waterloo, au Québec, en 1925. Il étudie les arts à l’Université Sir George Williams et à l’École du Musée des Beaux-arts de Montréal. De 1960 à 1967, il enseigne les arts dans cette même école, puis de 1968 à 1986, il enseigne à l’Université Sir George Williams. Depuis plus de 35 ans, Henry W. Jones a fait de la poterie, des bijoux d’or et d’argent, de la peinture et de la sculpture. À partir de 1976, il se consacre entièrement à la peinture. Depuis 1958, il participe régulièrement aux expositions annuelles du Musée des Beaux-arts de Montréal et du Canadian Group of Painters, à l’Académie royale canadienne et au Concours du Québec. Membre du Canadian Group of Painters en 1959, il remporte le premier prix de ce groupe en 1963. Henry W. Jones est aussi lauréat du Winnipeg Show Award (1962) et du Thomas Moore Purchase Award (sculpture – 1973).

La Conservation de la Matière (2)

La pratique actuelle d’Albane Hupin s’inscrit dans une réflexion sur une transformation continue d’une oeuvre à l’autre, d’une oeuvre qui évolue et se transforme au fil du temps. Une oeuvre mobile, en mouvement permanent. En 2018, elle entame une réflexion et une profonde remise en question de son travail et surtout des éléments constitutifs de sa pratique : les supports, leurs traitements, les motifs révélés par les processus et l’origine des matériaux utilisés. Elle commencr à travailler avec des teintures naturelles végétales, renouant ainsi avec sa formation première de design textile, evacuant les bombes aérosols à solvant. De cette remise en question est née silva. Les tableaux qui composent silva sont teints à l’écorce de chêne, la noix de galle, deux teintures tanniques utilisées pendant des siècles afin d’obtenir certaines teintes brunes et foncées mais aussi pour le tannage des peaux. L’arbre est ici la source de matière colorante.
Faite de plusieurs pièces et tableaux, l’installation silva peut se déployer, se replier ou se fragmenter pour devenir autre. Elle questionne la peinture et ses matériaux, l’espace, la couleur, la perception, la mobilité, l’illusion, dans une dialectique permanente entre l’aléatoire du processus de teinture et du pli, et les aplats construits qui redessinent un espace, dans, avec et autour du tableau. Installation mouvante et mobile.

Poreuse et malléable, l’installation silva intègre des éléments d’autres séries, telle la série photographique La Conservation de la Matière issue de captations prises dans l’atelier des toiles trempées et teintes avant qu’elles ne soient tendues sur châssis. La Conservation de la Matière reprend en titre le nom de cette loi scientifique de chimie émise par Lavoisier au 18ème siècle qui promulgue que dans une réaction chimique, rien ne se perd, rien ne se crée, les atomes sont réarrangés.