La terrasse bleue

Walter Melocco est architecte de formation, peintre par plaisir. Enfant, il découvre Venise et les oeuvres de Giotto ou Véronèse. Amoureux de Picasso, ou d’artistes plus contemporains comme Pollock, il peindra des années dans un style abstrait, pour revenir plus récemment au figuratif.

Death Valley

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Inspirées par la réalité quotidienne et sa dureté, les œuvres bleues de Jacque Monory conjuguent la reproduction fidèle
du réel (notamment à travers des images traditionnelles et stéréotypées de la vie américaine) à toute une fantasmagorie onirique.

Jacques Monory est un des représentants du mouvement de la Figuration narrative qui, au milieu des années 1960, s’est opposé à la peinture abstraite. Ses tableaux dégagent des atmosphères pesantes et menaçantes. Les thématiques qu’il aborde sont directement liées à la société contemporaine. Son style singulier et engagé est caractérisé par des emprunts photographiques et cinématographiques, le recours à la monochromie, la froideur de la touche et de la composition dans la représentation.

On retrouve dans son œuvre des références à son itinéraire personnel. Il consacre des séries entières, directement ou indirectement à ses voyages : c’est à son retour d’un de ses passages aux Etats Unis en 1975 qu’il réalisera Death Valley. Le bleu est qualifié, chez Jacques Monory, de protecteur, de bleu-écran, une vitre, un voile qui sépare. Il peut aussi faire référence à la technique cinématographique « Nuit américaine » qui permet, grâce à l’utilisation d’un filtre, de tourner des scènes, généralement en extérieur, censées se dérouler la nuit.

Voleuse n°4

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Jacques Monory est un des représentants du mouvement de la Figuration narrative qui, au milieu des années 1960, s’est opposé à la peinture abstraite. Inspiré par la réalité quotidienne et sa dureté, les tableaux de Jacques Monory dégagent des atmosphères pesantes et menaçantes. Les thématiques qu’il aborde sont directement liées à la société contemporaine. Son style singulier et engagé est caractérisé par des emprunts photographiques et cinématographiques, le recours à la monochromie, la froideur de la touche et de la composition dans la représentation.

« La voleuse (1985-1986) est une série de dix tableaux de tendresse. En effet, pour la première fois, je suis parti non pas d’une chose d’actualité du quotidien mais d’un rêve que j’avais fait. En gros, c’était une petite fille et moi, nous volions dans dans bijouteries et nous fuyions et jamais nous n’étions rattrapés. »

La chevauchée orange

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Peintre, sculpteur, graveur et céramiste, Joan Miró naît à Barcelone (Espagne) en 1893, il trouve sa voie en faisant ses études à l’école des Beaux-Arts de Barcelone. Influencé à ses débuts par le fauvisme, le cubisme et le dadaïsme, il montre un désir d’abandonner les méthodes conventionnelles de la peinture pour une peinture plane, naïve et enfantine. Il intègre le groupe surréaliste d’André Breton vers 1919. Sa peinture devient plus onirique. Il se sent à l’aise avec l’humour décalé et le goût de l’imaginaire de ce courant. Après la guerre d’Espagne il adopte un style plus réaliste, et quitte le groupe surréaliste. Il s’éteint en 1983.
La chevauchée orange est une lithographie explosive aux couleurs puissantes et vibrantes, créée de gestes spontanés et énergiques. Des yeux et une bouche  grimaçante, un personnages animé surgissent de ce tumulte coloré. L’image fut construite couleur par couleur, et donc par superposition d’étapes et de gestes rapides.

L’infiltré dans la mode

Né en Italie en 1958, Saverio Lucariello se forme d’abord à l’école des Beaux-Arts et à la faculté d’architecture de Naples avant de montrer son travail à partir du début des années 1990. Dès lors, il bénéficie de nombreuses expositions collectives ou personnelles en France (où il vit et travaille), notamment en 1997 au Frac Paca (avec Gilles Barbier), en 2002 au Frac des Pays de Loire, au Parc Saint-Léger de Pougues-les-Eaux en 2005, ou à la Villa Arson de Nice en 2007… Son œuvre, iconoclaste et grotesque, s’appuie sur la dérision et sur l’exubérance pour développer une mordante critique du discours sur l’art.

Romance

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Ugo Li s’inspire souvent des publicités aux couleurs vives omniprésentes dans notre société. Il joue avec les mots et les slogans qu’il isole sur la toile en leur retirant leur contexte commercial. Pour Ugo Li, la toile devient un lieu où il peut projeter ses émotions, il efface et repeint jusqu’à obtenir l’oeuvre désirée.

La foire aux harengs

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La craie s’impose au destin de Thierry LOPEZ qui fréquente dès 1971, les cours de l’Ecole des Beaux-arts de Rouen dispensés par  Henri Sergent, avant d’intégrer à plein temps cette école et son ensemble d’enseignants. Bien qu’exerçant ensuite le métier de peintre en lettres, Thierry LOPEZ continue de se passionner pour les Beaux-arts, il décide de montrer son travail, d’abord en participant aux Indépendants Normands , puis auprès de nombreux salons et expositions de la région au fil desquels il obtient appréciations et distinctions.